L'actualité de la crise : OUF, LES BANQUES SONT SAUVÉES ! par François Leclerc

Billet invité.

Les places boursières ont fait connaître leur verdict, les valeurs financières ont rebondi avant même que le sommet de Bruxelles ne soit terminé. Les banques en sont les premières bénéficiaires, BCE compris, tandis que les Etats ont pris sur le dos une charge supplémentaire, si l’on regarde de plus près les mesures adoptées.

Certes, ne fonctionnant pas, la stratégie initiale a été assouplie : les conditions dans lesquelles le nouveau prêt va être accordé à la Grèce vont être plus favorables en termes d’échéancier et de taux. Le montant de la dette du pays, de 350 milliards de dollars, devrait être un peu diminué, si les banques choisissent l’option qui leur est proposée d’une vente de leurs titres au Fonds de stabilité financière. Enfin, l’accès de la Grèce aux fonds structurels européens va être facilité, afin de donner un petit peu de mou dans la laisse. La pente est moins raide, mais la stratégie reste la même.

Par un jeu de vases communicants, ce que la BCE voulait stopper – soutenir la dette souveraine des pays en difficulté par des achats sur le marché secondaire – le Fonds de stabilité financière financé par les Etats va pouvoir s’y engager. Ses missions sont élargies, et il aura également la possibilité d’aider à la recapitalisation des banques, ainsi que de réaliser des prêts préventifs aux pays menacés, sur le mode de ceux que le FMI a lancés. Ce sont bien les Etats qui, via le Fonds, prennent le relais et s’engagent.

Les banques, pour leur part, ont chassé le spectre d’une taxe bancaire qui les menaçait et se voient offrir trois options, telles que l’Institute of International Finance les a elles-mêmes présentées au sommet. Sans entrer dans les détails, qui d’ailleurs ne figurent pas dans le texte de l’accord, trois solutions s’offrent à elles : vendre au Fonds et au prix du marché leurs obligations, les échanger contre des obligations à trente ans dans des conditions non précisées, ou bien rouler leur dette lorsqu’elle arrivera à échéance. Dans ces deux derniers cas, la dette ne sera pas réduite mais profilée, c’est à dire étalée dans le temps. Les incitations correspondantes ne sont pas mentionnées, ce qui est bien dommage ! En résumé, les banques font une bonne affaire, soit en acceptant de faire la part du feu en contrepartie de garanties pour l’avenir, soit en repoussant à plus tard un risque qui était imminent.

Le concert de soulagement et de satisfaction que l’on va entendre va atteindre le Portugal et l’Irlande, dont les conditions de prêt devraient être alignées sur celles dont la Grèce va bénéficier. Mais il est bien précisé que, dans son ensemble le plan destiné à la Grèce est « unique », c’est à dire qu’il n’est pas destiné à un autre pays.

C’est là où les choses vont se compliquer, mais n’anticipons pas… Quel est l’enjeu ? Qu’un nombre de plus en plus réduit de pays européens soutiennent un nombre de plus en plus grand d’autres pays en difficultés. A vouloir tous les plonger dans la récession, c’est cette logique qui va se poursuivre.

La Grèce ne fera qu’un défaut sélectif, si les agences en conviennent ainsi, et ce ne sera pas la fin du monde qui était annoncée, car les banques européennes sont sauves. Reste le cas des grecques, qui trouvera sa solution. Le Fonds de stabilité européen garantirait les titres grecs détenus par les banques grecques et pris en pension par la BCE, tant que les agences maintiendraient un défaut sélectif. Cela permettrait qu’elles continuent de recevoir les liquidités qui leur sont indispensables pour ne pas couler et déclencher un cataclysme dans le pays, et au-delà…

Mais l’Italie et l’Espagne restent en situation d’attente, pour elles rien n’a changé.

102 réponses sur “L'actualité de la crise : OUF, LES BANQUES SONT SAUVÉES ! par François Leclerc”

  1. En effet, c’est un plan qui ne règle rien sur le fond (empilement d’une dette nouvelle sur la partie de la dette ancienne venue à maturité) même s’il donne à la Grèce la bouffée d’oxygène dont elle avait besoin, « oxygène » financé par les contribuables européens. Il n’en ressort rien qui pourrait éviter, le cas échéant, des problèmes similaires à l’Espagne ou à l’Italie, voire sans doute à la Grande-Bretagne.

  2. On est au bord du gouffre, le pas en avant est évité, il a juste été fait de coté, mais le gouffre est toujours devant nous!

  3. « Les banques sont sauvées »…Clair ! ….Et le résultat est : ageas + 9.55, dexia + 8.88, kbc +6.80…Et devinez qui sont les c… qui vont payer en finale ???…. C’est nous !…A ce tarif, y’a pas mieux pour se refaire, continuez seulement !…tant qu’on vous laisse faire 😉

  4. des obligations à trente ans, dans un monde acculé au court terme et à la rentabilité immédiate, c’est bien joué pour refiler le bébé, non ?

    1. Vous m’enlever les mots de la bouche !
      Quelle mascarade ! Enfin, le temps est compté – Tic, toc, tic, toc…

  5. en fait à chaque fois on crée des bidules ineffables, pour reculer l’échéance, en prenant le risque de conséquences plus douloureuses parce qu’il y des échéances électorales et que chaque Etat a des intérêts distincts mais je ne désespère pas qu’une solution advienne (sous la contrainte des événements bien sûr).

      1. Si, si, nous allons payer..Vu que nous sommes dans le grand troupeau des moutons et qu’eux, sont dans le petit club des bergers nantis et qu’ils ont le plus long fusil ..

      2. xian
        21 juillet 2011 à 21:51

        Si, si, nous allons payer..Vu que nous sommes dans le grand troupeau des moutons et qu’eux, sont dans le petit club des bergers nantis et qu’ils ont le plus long fusil ..

        On dit Bilder-berger il me semble non? 😉

  6. Bien vu . Quel enthousiasme ! Méme le marché fait la claque , les banques remontent , l’euro remonte . On a déjà vu aussi que çà rebaissait le lendemain mais ne boudons pas le plaisir .
    Dommage que les états ne soit pas cotés en bourse , quoique … Les taux d’intérets ? …
    Curieusement avant ces décisions les tx grecs avait baissés à l’occasion d’une trés récente
    adjudication . Miracle ? Espérons que ce soit définitif .

  7. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Nous allons pouvoir continuer à regarder « Amour, Gloire et Beauté » tranquillement.
    Nos Riches sont sauvés et les journalistes du service public de l’audio-visuel ont déjà leurs discours au chaud pour nous expliquer comment on fait pour se serrer une ceinture qui est déjà au dernier cran. Si c’est pas du dévouement ça, ma brave dame
    Reste une question. De combien d’années de récession, en France cette fois-ci, allons-nous payer cette générosité qui via notre BCE, va surtout servir à éponger les pertes de Goldman Sachs et accessoirement renflouer le dollar qui a un peu chaud au fesses. J’en connais qui ont le bulletin de vote qui les démange. Soit dit en passant.
    On se paye notre figure en somme. Donc rien ne change, c’est comme d’hab… sauf si….Arrêtez-moi si je dis une bêtise.

  8. Et le résultat est ….: Ageas + 9.55, Dexia + 8.88, Kbc +6.80…Et devinez qui sont les c… qui vont payer en finale ???…. C’est nous !…A ce tarif, y’a pas mieux pour se refaire, continuez seulement !…Tant qu’on vous laisse faire….

      1. Les uns sont ou en train de bosser, ou en train de chercher du taf, ou « tétanisés », et de fait, personne n’est organisé… J’attends qu’on en arrive à l’état de la Grèce pour voir des mouvements de foule.

  9. Donc, si je résume, on nous annonce que le problème de la dette sera réglé grâce à un Fonds qui a été lui-même constitué en empruntant sur les marchés. Plus il y aura de pays en difficultés, plus il faudra alimenter ce Fonds… en contractant toujours plus de nouvelles dettes ! De là à dire qu’un mécanisme de dette éternelle est en train d’être mis en place, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement : un mécanisme de dette éternelle est en train d’être mis en place ! Conclusion : les marchés sont en train de prendre le pouvoir en Europe, et tirent les ficelles dans l’ombre. L’avenir s’annonce bien sombre… à moins que nos dirigeants se décident enfin à faire un bras d’honneur aux milieux financiers. Ah, on me dit en coulisses que les rêves c’est la nuit, dommage.

    1. @PetitNarya13

      De moins en moins « dans l’ombre », les marionnettistes montrent leurs mains.

    2. « à moins que nos dirigeants se décident enfin à faire un bras d’honneur aux milieux financiers »
      Moi aussi à 15 ans j’ai eu ma période science-fiction.
      Et il est temps que nous cessions, face à chaque nouveau problème, de commencer ou compléter nos phrases d’action par des « nos dirigeants », « nos élus » etc. Sommes nous devenus anomiques?

    3. Simplement, la dette grecque va devenir, de plus en plus de la dette européenne. Il y a mutualisation au niveau communautaire.

      Les pays de la zone euro se voient contraints, je dis bien contraints à plus de solidarité. Ils s’engagent à ce que l’un des leurs ne sombre pas seul, craignant seulement l’effet domino. Mais quid de l’Europe entière? Quid de la zone euro? Une moyenne de plus de 80% de PIB de dette publique. Une croissance atone. Toujours un déficit public, même en Allemagne (-3,3% en 2010).
      En jouant collectif, la zone euro gagne du temps. Seulement.
      Et pendant ce temps, les bonnes décisions économiques ne sont pas prises, pour ne pas froisser les lobbies et les détenteurs de fonds.

  10. le cas grec va devenir un exemple: au nom de quoi, les irlandais, portuguais, espagnols, italiens, français, lorsque le moment sera venu, ne devraient-ils pas bénéficier des mêmes conditions ?
    Il me semble aussi que vous oubliez un très, très gros problème: delui des cds(en particulier les « nus ») détenus par on ne sait qui et qui vont pouvoir les faire valoir aux compagnies d’assurance émettrices, qui, elles, les feront payer à qui ?… au FESF ?
    N’est-ce pas la porte ouverte au plus grand gouffre financier ? Il y a certainement quelque chose qui m’échappe !!

    1. Help !
      C’est un peu la question à laquelle je n’ai aucune réponse…
      S’agit-il d’un évèvenement de crédit qui déclenche paiement du montant assuré par un CDS ?

      1. On va voir, mais il faut prendre en considération que ceux qui en décident (le comité ad hoc de l’ISDA, International Swaps and Derivatives Association) sont en même temps les principaux membres de l’Institute of International Finance !

      2. Pas sûr que cette réponse apporte beaucoup, mais les banques font du « ring-fencing » depuis des mois sur toutes les obligations d’Etat grecs en se couvrant justement contre l’éventualité d’une notation « SD ». Les pertes ne seraient donc pas forcément monumentales, même s’il y avait évènement de crédit.

      3. C’est-à-dire isoler un actif douteux (en l’occurrence obligation grècque) en le mettant par exemple dans un « Special Purpose Vehicle » (SPV) qui permet de le sortir de sa balance sheet et de le placer dans une autre entité. En gros cela permet d’éviter en cas de défaut de paiement qu’un gros trou apparaisse côté actifs, et qui devrait être compensé côté passif par exemple par désendettement. Du coup plus besoin de se couvrir par CDS, ce qui est coûteux dans le cas d’un pays comme la Grèce.

    2. Où l’on reparle de CDS, mais en plus gros… Alors AIG, on pourrait considérer que c’était une répète avant la générale?

  11. J’en reste sans Voix …sauf pour mai prochain évidemmment.
    (« Remercier » nos « bienfaiteurs » mais pour longtemps….! )

  12. Cela dit, au 20h l’élément que l’on souligne c’est que la Grèce fait défaut partiellement sur sa dette et que cela crée un précédent (c’est assez curieux, ce ton pessimiste). En l’absence de solution systémique, je pense que le défaut va devenir un mot à la mode. Trichet devrait s’acheter des boule quiès à défaut d’un cerveau…

    Mais en attendant, les bonnes affaires continuent pour les spéculateurs…

  13. Les Grecs eux ont décidé et ne paient plus d’impôt, ni de titre de transport et ne consomment presque plus rien !!
    N’était pas là l’objectif, pour permettre aux ultra aisés de continuer leur promenade en yacht de luxe qui consomme, en une heure, autant de carburant qu’un véhicule moyen en 2 ans ??

  14. Les dirigeants des pays de la zone euro réunis pour un sommet de crise s’orientaient jeudi vers un accord pour réduire la colossale dette de la Grèce, solution pouvant déboucher sur un défaut de paiement du pays qui serait sans précédent dans l’Union monétaire. Ce projet d’accord a rassuré les Bourses européennes qui bondissaient de 2 à 4% peu de temps avant leur clôture.

    Lu sur boursorama.
    Juste ARRRGGHHHH….

    Je n’aurait jamais cru lire un jour une telle débilité. Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer en quoi la perspective d’un défaut de paiement de la Grèce est une nouvelle rassurante de taille a faire bondir les indices? Ou alors, c’est boursorama qui interprète à postériori un mouvement de hausse qui n’a aucune raison rationnelle de s’être produit. Mais WTF quand même…

    1. ARRRGGGGHHHH ! ITOU
      J’sais plus quoi dire, ni penser !
      Pour quelle raison il sable le champagne alors ????

    2. Les bourses européennes avaient perdu près de 10% depuis le début juillet dans l’incertitude qu’un accord puisse être trouvé et la perspective d’un défaut de paiement.

      Etant donné qu’un accord à été trouvé dans lequel les banques européennes s’en sortent plutôt bien et qu’un défaut de paiement semble pour le moment écarté, les bourses rebondissent.

      On assiste toujours au même phénomène depuis le début de cette crise:
      1. les valeurs financières baissent dans l’incertitude que les pouvoirs publics (banques centrales + gouvernements) vont intervenir pour éponger leurs pertes ce qui entraîne l’ensemble des valeurs boursières vers le bas
      2. ceci fait monter la pression sur les pouvoirs publics qui, oh grande surprise, finissent toujours par intervenir d’une manière qui est favorable aux banques
      3. ce qui fait rebondir les valeurs financières et les bourses en général.

    3. Peut-être avez vous été dupée par le discours des banquiers, du style « si il y a un défaut, ça sera un nouveau Lehman brothers ». Pourquoi on-t-ils affirmé cela? Pour inciter les dirigeants à ne pas provoquer de défaut de paiement, car si défaut de paiement il y a, ce sont les détenteurs de bons du trésor grec, qui perdrons de l’argent, qui paieront pour cette crise. Et les banquiers, tous comme les fonds d’investissement, ne veulent pas payer, bien sûr.
      La vérité est que si défaut il y a, la valeur des bons du trésor émis par la Grèce ne baisseront pas pour autant. C’est un peu ce qui se passe en ce moment.

      Sûrement aussi, comme l’écrit François Leclerc, même si la présente situation est présentée par de nombreux médias comme un défaut, les « marchés » savent bien que les décisions prises sont beaucoup plus favorables aux banques qu’un vrai défaut, où l’on ampute .carrément la valeur réelle des bons du trésor

      1. Effectivement, la manière dont sont données les choses vide de son sens le mot « défaut de paiement », je ne pense pas que ce soit innocent par ailleurs. Mais que la situation soit moins pire qu’elle aurait pu être pour les banques est-il suffisant? Dans les années 90, le CAC oscillait autour des 2000 points. Il est monté jusqu’à 6900 points en septembre 2000, date du premier éclatement de la bulle. La valeur des entreprises du CAC n’avait pas été multiplié par 3 en 10 ans (dommage…) Le rebond ne s’est fait qu’à 2400 points. La seconde bulle, qui a tenu jusqu’en juillet 2007, était parvenue à grimper jusqu’à 6100 points. Le rebond à eu lieu à 2500 points. La bulle peine à se reformer, stagnant autour des 4000 points depuis un an et demie. Soit… Mais la valeur des entreprises du CAC 40 n’a pas été multipliée par 2 en 20 ans. Le même phénomène de surestimation des indices est en train de tirer un max sur la corde, alors qu’une nouvelle phase de la crise s’amorce, avec un potentiel encore plus destructeur de les précédents épisodes.

        Alors, non, à part à être profondément débile, je ne vois pas en quoi cet arrangement – qui ne permet qu’un vague délais- est de nature à rassurer. D’un autre côté, investisseurs et spéculateurs ne sont pas du tout du même état d’esprit, et cette hausse est de nature purement spéculative.

        Merci pour la réponse 😉

  15. Mais, bien évidemment, rares seront ceux qui, parmi ces grosses lourdaudes
    populations des Etats concernés, comprendront l’exquise sophistication,
    la finesse logique, la délicate rigueur à tous les niveaux, des décisions
    de leurs dévoués dirigeants.
    Tas d’ingrats.

  16. Quand on pense a toute cette énergie dépensée dans la préservation du statut-quo…
    Tout ce qui aurait pu changer depuis 2008 avec une fraction de ce volontarisme mal placé…

    Quelqu’un vers 2005 avait chiffré le cout du changement climatique a environ 5000 milliards de dollars pour l’ensemble de la planète. Pour changer les modes de production et réduire les impacts de l’homme sur sa biosphère. Le chiffre paraissait aberrant a l’époque, une paille désormais…

    J’ai la nausée.

  17. La dette est l’instrument des bergers pour tondre leur cheptel de moutons en toute quietude.. Et cela dure depuis les Sumériens !! Une fois que tu est endetté, Eh bien, il ne te reste plus qu’à travailler pour nourrir les usuriers !! Pas géniaux les Sumériens ??

  18. en résumé, rien n’est réglé!
    Le temps ainsi gagné obligera quand même, un jour ou l’autre, la BCE à soutenir les banques grecques avec de la monnaie fraîche! Moyennant quoi, elle fera exactement ce qu’elle dit ne pas vouloir faire…

    1. Rien n’est réglé, certes, comment aurait il pu en être autrement, mais ça permet quand même de pouvoir partir en vacances la conscience tranquille, ou du moins, de le croire.

  19. Un petit bémol quand même au milieu de cette euphorie collective.

    Il ne faudrait pas que dès lundi matin ces braves agences de notations jettent un seau d’eau froide sur cette belle réussite 🙂

    Cela contredirait la locution : « reculer pour mieux sauter »

    Mais « sauter » il y aura de toute façon.

  20. Une autre réflexion.

    Je viens de lire un article

    Cet argent, qui sera prêté par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), sera assorti d’un taux d’intérêt d’environ 3,5%, et la maturité des prêts sera allongée de sept ans et demi à 15 ans au moins, voire 30 ans au maximum.

    A 10 ans le Portugal est à 11,61%, l’Italie à 5,34%, l’Irlande à 12,35% et l’Espagne à 5,73%.

    Que va on faire pour eux ? Et ne vont ils pas réclamer le même traitement qui ne repose plus que sur les épaules de l’Allemagne et de la France qui sont juste en dessous de 3,5 ?

    A mon avis il va y avoir comme on dit « du monde au portillon »

  21. Attendons de voir la réaction de l’adversaire d’ici quelques jours.

    Depuis le début de cette affaire, on voit bien des forces à la manoeuvre.

    Or, ceux qui ont beaucoup investi sur l’effondrement de l’euro, seront-ils satisfaits?

    Sont-ils assez amateurs pour n’avoir pas prévu l’option choisie, si prévisible?

    Attendons de voir quel pion, il vont pousser.

    Je rappelle qu’en 18 mois, ça fait déjà trois fois qu’on déclare que la Grèce et l’Euro sont définitivement sauvés.

    1. Ou : Je rappelle qu’en 18 mois, ça fait déjà trois fois qu’on déclare que la Grèce et l’Euro sont définitivement perdus… arf

    2. « Attendons de voir quel pion, il vont pousser. »
      Je ne sais pas, la dépréciation de la note de la Grèce ou d’un autre pays en difficulté, par les agences de notation, par exemple. C’est le propos d’Herman Nivelle juste au dessus (commentaire 23).
      Il y a de solides courroies de transmission entre les agences de notation d’une part, et leurs meilleures clientes, j’ai nommé les banques, comme Goldman Sachs, d’autre part.

  22. Notez que 17 états souverains ont encore réussi à trouver un compromis pour gagner du temps, calmer le jeu, mettre enfin les banques à contribution et faire avancer l’intégration européenne alors que de l’autre côté de l’Atlantique 1 pays n’arrive toujours pas à se mettre d’accord avec lui même. A force d’entendre que c’est tellement plus facile là bas (parce qu’états fédérés) qu’ici, on commençait presque à le croire.
    En attendant, la Grèce, l’Irlande et le Portugal vont avoir accès à du 3.5 – 4.5% sur du 15 – 30 ans, même l’Allemagne n’y arrive pas. Tant mieux car ces pays ont pris des décisions difficiles et méritent d’être aidés.
    Si quelqu’un avait encore un doute sur la volonté politique de l’Allemagne et de la France de défendre la zone euro en soutenant les états attaqués par les marchés, la réponse est plus que claire.

  23. Pour éviter la dette éternelle, il faut de l’inflation.

    Si je comprends bien, l’événement de crédit grec d’aujourd’hui qui ne dit pas son nom va nécessairement enclencher un mouvement d’inflation, disons au départ de la Grèce. Cette inflation va ensuite se propager fort logiquement dans les autres pays en difficulté… jusqu’à ce que la BCE n’augmente ses taux pour éviter la contagion. Alors les pays en difficulté le seront encore davantage et il faudra tout recommencer. Dans combien de temps ? Je parie sur octobre/novembre, ça correspondra à quelques bonnes échéances américaines.

    Au fond, cette crise à ceci d’amusant à observer qu’un gigantesque pingpong se joue au dessus de l’Atlantique. Je parie que grâce à la décision européenne qui vient d’être prise, c’est maintenant les États-Unis qui vont trouver une solution miracle du genre rehausse du plafond de dettes fédérales à 16 ou 18 000 milliards. Déclenchant inévitablement de leur côté une inflation rampante.

    Au fond, on a tous intérêt à contracter des dettes puisque celles-ci vont bientôt se déprécier. Comment les rembourser ? En empruntant encore. C’est la leçon que je tire de cette insoutenable semaine de guignols. C’est Chris06 qui avait raison !

    1. Belle partie de pin pong, certes, mais n’oublions pas que l’Asie nous fixe du coin de l’oeil! Et j’ai attendu dire que les chinois sont doué au ping pong….

    2. Aucun risque d’inflation à moyen terme, Billabong, du moins dans nos pays riches. C’est toujours la déflation qui menace ou sévit aux USA, en Europe ou au Japon. Malgré toutes les créations monétaires possibles et imaginables mises en oeuvre dans les zones dollar, yen, livre ou euro, c’est le désendetement et l’épargne des agents économiques qui mènent la danse. La spéculation renforcée sur tous les marchés comme sur celui des dettes souveraines européennes en est la dynamique jumelle. C’est le redémarrage de l’investissement et de la consommation qui pourrait marquer une inversion, et ça n’y comptez pas. C’est dorénavant rendu impossible par l’agonie capitaliste, c’est même une de ses définitions, son symptome majeur en tout cas. Le déséquilibre des flux financiers est irrattrapable, politiquement et démocratiquement en tout cas, l’insolvabilité générale et avérée, même si toujours déniée, politiquement encore.

    3. @ThomBillabong,

      ne confondez pas l’inflation bénéfique, celle qui augmente les salaires ainsi que le prix des produits finis et des matières premières dans un pourcentage équivalent, c’est à dire un maintient du pouvoir d’achat des employés et une diminution du poids des dettes ainsi que du prix des actifs (immobiliers et mobiliers) par rapport aux salaires avec ce qui se passe actuellement, c’est à dire une augmentation du prix des matières premières sans augmentation des salaires c’est à dire une perte de pouvoir d’achat.

      Vous avez raison, il y aura sans nul doute une rehausse du plafond des dettes fédérales le 2 Août, les dettes publiques des pays de l’OCDE vont continuer de grimper pour pas mal de temps alors que les dettes privées vont stagner ou même baisser puisqu’il ne s’agit que d’un transfert de l’un vers l’autre.

  24. Bon aux américains de régler leurs petits problèmes de trésorerie et tout le monde pourra aller se dorer la pilule (rouge ou bleue c’est selon) sur les plages au mois d’août.

  25. Ouf, maintenant que la Grèce est sauvée, on pourrait peut-être s’intéresser à mon petit sauvetage personnel, privé …

  26. Bref, on en revient encore et toujours au Glass steel Act (la separation des banques de depot et d’investissement). Je trouve vraiment effarant que dans un tel contexte, aucune voie ne s’eleve pour reclamer sa restauration !!
    Nos politiques, sous pretexte de preserver le systeme bancaire en general et soit disant nos petites economies en particulier, prennent toute la population europeenne en otage: « la grece ne peux pas faire defaut car auquel cas le systeme bancaire n’y survivrait pas ». Mais si comptes des speculateurs sont circonscrits (i.e. ceux qui ont fait un pari, y compris ceux qui detiennent une assurance « vie »), eux et seulement eux perdront de l’argent, pas l’ensemble de la population europeenne !
    Bien sur cela ne reglerait pas les problemes de fond, mais un minimum de justice et d’equite serait (enfin) le bienvenu.

    N’existe il pas un systeme dit de « referendum populaire » ?? Je n’habite pas en France, mais je suis pres a faire toute les demarche necessaire pour effectuer ce type de demarche et demander la restauration de ce verou indispensable !
    Vindiou, qui suivrait ?

    1. Vous voulez dire, comme pour le référendum sur le traité de Lisbonne? Le peuple avait voté non(!) mais le gouvernement, lui, avait décidé que ce serait oui!
      Depuis ce temps-là, quand on me parle de démocratie en France, ça me fait un drôle d’effet.

    2. @romain
      Je ne sais pas où vous êtes, mais si vous cherchez un pays qui fait progresser sa démocratie, ne revenez pas ici. Si vous ne craignez, ni le froid, ni le feu de la terre, l’Islande me semble un bon choix.
      http://xdenecker.blog.lemonde.fr/2011/06/18/les-islandais-enfantent-leur-constitution-par-internet/

      En France, sur le référendum d’initiative pop….. , non je coince , ça n’arrive pas à sortir.
      http://www.franceinter.fr/chro/edito/106320

  27. Il ne faut pas se fier à la bourse.
    Au contraire, le BDI (Baltic Exchange Index) reste à son niveau de 2002, le cours de l’or atteinds des sommets et ne baisse plus depuis 2008. La spéculation sur les matieres premieres (CRB) a battu les records de 2008, le cours du pétrole aussi. Le chomage reprends aux USA et en France, ce qui était parfaitement prévisible, vu les résultats de l’économie réelle. Les courbes sont telles, que toute reprise est impossible. Il faudrait au minimum que le CRB baisse ainsi que le prix du baril, mais ce n’est meme pas le cas!

    Le psychodrame de la dette des PIGs est alors inepte. Il faut savoir que des grands fonds US n’achetent meme plus les bons du trésor américains! Ce qui a obligé Ben Bernanke de la Federal Reserve à acheter directement ces obligations à l’état fédéral, ce qui a fait ensuite exploser le plafond de sa dette. D’ou la crise politique actuelle aux USA. On ne voit pas pourquoi la France et l’Allemagne échapperaient à ce scénario dans peu de temps..

    Ce qui se passe en Europe est donc une histoire digne des Monthy Python. Merkel veut que les banques rachetent obligatoirement de la dette grecque, pour des raisons éléctorales. Les banques allemandes s’en foutent car elle revendront ces obligations soit à la SOFFIN, bad-bank allemande dont les actifs pourris se montent à plus de 480 milliards d’euros, (Explorez le site de la Soffin) soit à la BCE.
    Sarkosy n’a pas de bad-bank officielle (Il y en a eu une, mais elle n’existe plus depuis 2010), sauf peut-etre Natixis-Banques Populaires dirigée par so

    1.  » Les courbes sont telles, que toute reprise est impossible.  »

      Oui et le système est tel que…

      Il faut de toutes façons envisager un potlach : Par exemple ce qui est arrivé à l’ancien franc, récupéré par le « nouveau » franc 100 fois plus grand. C’est arrivé, ça n’a pas été une catastrophe, par contre maintenant c’est un Armageddon.

      Lorsqu’une monnaie nationale était dévaluée cela n’avait pas de conséquences systémiques, de plus cela témoignait d’une certaine inflation qui elle, témoignait d’une certaine redistribution, lorsque les spéculateurs ne s’en mêlent pas. Aujourd’hui les masses d’argent qui circulent en tout sens créent des artefacts qui ne signifient plus rien, concernant le PIB ou l’inflation.

      Je ne crois pas cependant qu’en ayant conservé les anciennes monnaient cela aurait changé quoique ce soit. Voir ce qui se passe sur d’autres continents moins « intégrés »

      Il faut à un moment donner supprimer les dettes et que tout le monde comprennent que ce système ne fonctionne que grâce à de l’argent fictif, celui qu’on « injecte » soit-disant mais que l’on donne sans le savoir, sous forme de prêt, créance infinie et irrécupérable.

      Le crédit est un malentendu.

      Ce système où l’argent n’est que créé sous forme de ligne de crédit… ça va bien comme ça, il faut l’abolir. Abolir les privilèges des banques.

      Mais il n’y a en fait aucune solution (dans le sens capitaliste du terme)

      C’est pourquoi la révolution Égyptienne ne va pas assez loin, car il faudrait instaurer un système non capitaliste.

  28. Eté 2010 : la Grèce est sauvée – 110 milliard d’€, un plan adapté et correctement dimensionné.
    Eté 2011 : la Grèce est sauvée – 135 miliard d’€, un plan adapté et correctement dimensioné.

    Quelques rèflexions :
    – Eté 2012 : la Grèce sera sauvée mais pour quel montant ? et le plan sera-t-il également pleinement adapté ?
    – Quel est le sens ou la définition du verbe « sauver » ?
    – La jurisprudence va t elle évoluer en matière de « soutien abusif » pour les débiteurs lambda (définition synthétique : prêter à un client surrendeté dont la situation est irrémédiablement compromise et dont on imagine aisément que le prêt ne sera pas remboursé en totalité).
    – Prêté à très pas prix à un débiteur très mal noté n’est-ce pas contraire aux règles de Bâle ?

    En tout cas, je remercie vivement Paul, Francois et tout ceux qui restent dans l’ombre, pour l’excellence et la richesse de se blog.

  29. Nos dirigeants sont au service des banques; on ne finira pas par le croire, ça finit par se voir.

  30. Quand les Etats-Unis vont se retrouver en défaut de paiement début août, le plan de « sauvetage » de la Grèce ne sera plus que poussière… Attendons…On va « rire » !

  31. Ce matin levons un voile….300000 visites/mois ne fourniraient que 2000 €/mois à son initiateur , ses modérateurs etc….Le vedettariat économique n’est pas payé ?
    Personne n’est salarié pour modérer ?
    Un livre ne rapporte rien ?
    Vous lisez chaque matin un journal qui tire à 300000 exemplaires.
    Est-ce une entreprise comme une autre?
    A partir de là se pose la question de la valeur de ses informations.
    N’oublions pas rien n’est gratuit , ni le manque d’information , ni la dissimulation.
    Je ne veux pas jeter une pierre dans ce jardin , mais être rassuré sur l’impartialité des infos.
    Car aujourd’hui plus qu’hier sachons qui parle afin de mieux comprendre le message.
    Personne ne m’autorise à lever un voile , mais celà pourrait apporter une crédibilité supplémentaire à Mr jorion auxquel je dis bonjour , pour dire bonne journée.

  32. On ne peut qu’admirer cette guerre des nerfs!
    Si, en effet, on refinance pour un peu moins cher des dettes très risquées, on croit pouvoir gagner du temps, mais le résultat en sera une récession qui s’étend, car la trappe aux liquidités va encore davantage se goinfrer: le numéraire deviendra la valeur refuge.
    Ce n’est peut-être pas très grave diront certains, car il suffit de disposer de papier et d’encre, ce qui est le cas: Cela fonctionne ainsi au Japon, aux USA et en Grande-Bretagne, alors, pourquoi pas en zone euro!
    Un équilibre n’est cependant pas en vue, ni aucun désendettement bien entendu, d’autant que l’endettement est encouragé par des taux bas.
    Pour en sortir: il faut émettre des SMT.
    Pour en savoir plus, je recommande mon petit livre, disponible par voie postale en m’écrivant: johannes.finckh@wanadoo.fr

  33. Crédits à 30 ans ? L’allemagne à mis 100 ans pour finir de payer sa dette.
    En 2110 la grêce pourrait avoir soldé une partie de sa dette.
    Les dettes se payent au mieux en décennies sinon en siècles , c’est pourquoi le passage entre générations est(-et doit être) organisé.

  34. Conclusion : les états européens viennent de garantir par l’effort d’épargne de leur population le paiement des intérêts et capital à tout préteur .
    LES ETATS SE SONT ENGAGES A VOTRE PLACE , SANS DEMANDER VOTRE AVIS , A PRENDRE VOS ECONOMIES POUR PAYER LA DETTE D’UN AUTRE PAYS.

    ETES VOUS D’ACCORD ?

    SI…….. NON……..FAITES LE SAVOIR.

    Il se sont engagés aussi sur le chemin de la mutualisation des recettes et dépenses entre états , à plus de gouvernance économique.

    LEUR AVEZ VOUS DONNE MANDAT POUR CELA ?

  35. Je ne veux pas que l’on touche à nos acquis, qu’on me baisse mon salaire, que l’on m’augmente le coût de la vie déjà trop élevée, pas touche à ma famille, à mes enfants ! Gardez vos sales pattes hors de ma misérable vie ! Qu’espérez-vous me prendre à part ma vie ? Comptez-vous que je me suicide ? N’y a t-il pas eu assez de morts pour assurer votre train de vie absurde ? vous n’avez aucun courage ! Que des mensonges et de l’avidité !
    Gagner du temps ?
    Je ne désespère pas de voir sur le sol français et pourquoi-pas en Europe, et aussi le plus largement possible, enfin des grèves générales menées jusqu’au bout. Des militaires tirant dans le tas en France ? Chiche ! Pu… ! Chiche !
    Je n’en peux plus de vos salades !
    On nous prend pour des c… et la vengeance est un plat qui bout depuis trop d’années. Les dirigeants européens (mais pas qu’eux) nous ont choisi une politique d’endettement sur très long terme avec répression de toute opposition ? Tu veux que je paie pour tes c… et que je la ferme ? Non mais tu rêves là !
    Vive la grève générale menée à son terme ! Qu’on leur ferme leur clapet une bonne fois pour toute ! Ni droite, ni gauche, ni syndicat !
    Salut à toi l’extrême gauche, j’arrive d’un pas décidé ! Le devoir de mémoire et de résistance m’appellent !
    Ces politiques véreux, je ne les ai jamais élu ! Je ne leur ai jamais donné carte blanche afin qu’ils fassent ce qu’ils veulent ! J’EN VEUX PAS ! Je n’en ai jamais voulu !
    Ces guignols bourgeois nous sucent le sang, il faut les arrêter ! Qu’on se le dise dans les chaumières ! Le ver est toujours dans le fruit ! Que la roue tourne !
    Vive la révolution !

    Papillon (vénère)

    1. ,@Papillon

      Des militaires tirant dans le tas en France ? Chiche ! Pu… ! Chiche !

      Et même très très vénère ce matin,
      Z’avez fait un cauchemar cette nuit?
      Ceci dit, il m’arrive aussi d’avoir ce genre de vision, ce qui me trouble c’est le

      Chiche ! Pu… ! Chiche !

      , soit c’est du 1° degré, et vous m’inquiétez, soit, c’est du 2° degré, ce que je crois, mais alors, le message est peut-être contre productif en terme de mobilisation.

      1. C’est un appel à ouvrir les yeux: jamais, nulle part, aucune bourgeoisie,
        ne s’est laisser déposséder sans agir.
        Pour l’empêcher de « tirer dans le tas », il faut se donner les moyens,
        par la force et le nombre, de la dissuasion.

  36. Ouf Ouf
    Ainsi donc la création du FESF sauve le système bancaire européen.

    En effet les sommes seront prêtées directement à l’état défaillant ( le cas grec, créant le précédent, imaginez la suite)

    Pourquoi la peur, a t elle fait lâcher ce marché profitable aux banques privées ?

    Quelques précisions :
    La Banque Européenne d’investissement (BEI) gère techniquement ce nouveau fonds FESF qui existe depuis juin 2010 et a émis déjà cinq milliards d’obligations en janvier 2011 pour la bonne cause irlandaise.
    La Banque Européenne d’investissement (BEI) gère également le fonds FEI dont la vocation est de financer l’activité des entreprises via des intermédiaires financiers.
    Dans son bilan 2010 la BEI se félicite d’être le plus grand emprunteur supranational du monde, met en valeur ses 420 Milliards d’euros d’actifs. (à l’actif on met ce que l’on prête, au passif mettez ce que vous empruntez.). La BEI est notée AAA. Le capital est de 232 Milliards et le ratio des fonds propres de 27% au 31/12/2010.
    La politique de prêt de la BEI est la traduction financière de la politique européenne de la commission. Il ne faut donc pas regarder que le budget de l’Europe et son affectation.
    Le renforcement de la BEI renforce donc la commission européenne , qui après le contrôle du budget des états, va contrôler en douceur leur accès aux marchés financiers.

    Les banques privées sont sauvées car la BEI ne placent pas directement les émissions des fonds qu’elle gère, il y aura donc du travail pour tout le monde en 2011 à condition d’être gentil évidemment.

    En attendant l’impôt européen pour financer le Remboursement de la Dette Solidaire Européenne. (RDS E çà sonne bien non, on dirait une invention française).

    Finalement le week-end s’annonce bien.
    Et n’oubliez pas :
    à chaque problème national, il y a une solution européenne.
    il suffit de demander.

  37. hier, il y avait ce sommet , moi j’ai regarder , je ne pouvais rien faire de plus , ça c’est terminé a l’arrache comme on dit , il y a eu un vainqueur ,mais les spécialistes ne sont pas tous d’accord entre eux , on remettra tous cela à demain . Moi je pense que ce sommet n’était qu’un sommet de plus , les banques , assureurs , et maison de crédits sont satisfaits (cofidis, ag2r , rabobank , saxobank ) mais le vainqueur est le luxembourg , faut t-il y voir un signe .Je parle bien sur du tour de France , attention toute ressemblance avec des organisations existantes n’est que pur SPECULATION je pouf !!!!!!!

  38. question : est-ce que cela donne un avantage à l’euro dans la guerre des monnaies dont on parle de moins en moins ?

  39. Les banques pourront vendre leurs bons du trésor grec au FESF. Est-ce vraiment un cadeau fait aux banques? La valeur de ces bons est très faible. Les « marchés » ont largement anticipé une restructuration de la dette grecque, en dépreciant ces bons.
    Ces bons ont été achetés une certaine valeur par les banques et divers rentiers. Si ils les revendent aujourd’hui, ils les vendront moins cher qu’à l’achat, la plupart du temps.
    Est-ce vraiment une victoire pour les créanciers? En fait, les créanciers qui ont misé sur la dette grecque ont déjà beaucoup perdu pour la plupart. Sans que pour l’instant, ce soit la nation grecque qui en profite, puisqu’elle doit au jour d’aujourd’hui tout rembourser ce qu’elle a emprunté , et parfois à des taux d’usure.
    A moins que… le FESF achète de la dette grecque tant et plus que les cours remonteront….. Dans ce cas on pourra dire, une fois de plus: « le public vole au secours du privé ». Mais pas de n’importe quel « privé ».

  40. Cela m’inspire une contrepèterie:

    la Grèce est sauvée

    la sauce est grevée

    Bon d’accord, elle est nulle, je ferai mieux la prochaine fois 8)

  41. 1. Les détenteurs d’obligations grecques vont pouvoir transférer celles-ci au Fonds de stabilité financière. S’i y a pertes sur la « valeur faciale » de ces obligations, seront-elles compensées par l’activation des CDS ?
    2. Qui paiera en cas de défaut, même partiel, les CDS qui ne manqueraient pas de s’activer ?
    3. Pourquoi le FESF sera-t-il autorisé à acheter sur le marché secondaire ? n’est-ce pas une façon de rétribuer les banques et institutions financières qui seront les intermédiaires ? Ou est-ce limité aux obligations déjà émises ?
    4. Tous ces changements dans le fonctionnement de la BCE, du FESF, du MES, n’impliquent-ils pas l’adoption d’un nouveau traité Européen avalisé par referendum ou au moins par les parlements de chaque pays de la zone Euro? Et que se passerait-il en cas de refus d’un seul de ces pays ?
    5. La cour de Karlsruhe ne doit-elle pas se prononcer sur la légalité du FESF cet automne ?

    Sur le fond, c.a.d sur les divergences existantes entre Europe du nord et Europe du Sud, rien n’a changé. Les problèmes vont s’amplifier. Rien de mieux que quelques graphiques : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=57978
    Le coût total de ces opérations pourrait être énorme : sur le plan financier, il devra être supporté par tous les européens, via des impôts supplémentaires.
    Sur le plan politique : la démocratie à ce point bafouée, rendue servile envers les financiers par l’oligarchie politique, finira par détourner les peuples du projet européen et exacerbera les sentiments nationalistes, et ensuite ??? les sarko, Merkel et Cie jouent avec le feu !

    1. l’intérêt du montage c’est que la BEI qui gère FESF va prendre le relais de la BCE qui était vraiment allée au delà des limites de son rôle de banque centrale.

      La commission étend son champ de compétences et en principe cela devrait rentrer dans les clous du traité de Lisbonne.

  42. Traduction de mon cru du papier de Paul Krugman dans le New York Times :

    La Petite Dépression

    Par PAUL KRUGMAN
    Publié le: 21 juillet 2011.

    Nous vivons une époque intéressante – dans le pire sens du terme. En ce moment même nous contemplons la perspective du déclenchement de non pas une seule crise, mais de deux crises majeures, chacune pouvant causer un désastre au niveau mondial. Aux Etats-Unis, les fanatiques de droite au Congrès vont peut-être bloquer l’élévation indispensable du plafond de la dette, ce faisant déclenchant un chaos potentiel au sein des marchés financiers. Pendant ce temps, si le plan qui vient de faire l’objet d’un accord entre les chefs d’état européens ne parvient pas à calmer les marchés, nous pourrions voir tomber les dominos en série à travers tout le sude de l’Europe – ce qui sèmerait également le chaos au sein des marchés financiers mondiaux.

    Nous ne pouvons qu’espérer que les politiciens retranchés à Washington et à Bruxelles arriveront à prévenir ces menaces. Mais malheureusement, même si nous pouvons éviter une catastrophe immédiate, les accords trouvés des deux côtés de l’Atlantique nous garantissent avec une quasi certitude de faire encore empirer la mauvaise passe économique actuelle.

    En fait, les décideurs politique
    s semblent déterminés à perpétuer ce que j’ai pris l’habitude d’appeler la Petite Dépression, cette période prolongée de chômage élevé qui a commencé avec la Grande Récession de 2007-2009, et qui continue à ce jour, plus de deux années après que la récession ait soi-disant pris fin.

    Parlons un moment des raisons qui font que nos économies sont (encore) si déprimées.
    La grande bulle immobilière de la dernière décennie, qui était un phénomène tant américain qu’européen, s’est accompagnée d’une énorme hausse de la dette des ménages. Lorsque la bulle a éclaté, la construction immobilière s’est effondrée, ainsi que les dépenses de consommation au fur et à mesure que les ménages endettés réduisaient leurs dépenses.

    Tout aurait malgré tout pu bien se terminer si les autres acteurs économiques majeurs avaient augmenté leurs propres dépenses, remplissant le vide laissé par l’effondrement immobilier et le retrait des dépenses de consommation. Mais aucun de ces acteurs ne l’a fait. En particulier, les entreprises à la trésorerie bien remplie n’ont vu aucune raison d’investir leur argent dans un environnement où la demande des consommateurs était faible.

    Les gouvernements n’ont pas fait beaucoup pour améliorer la situation, eux non plus. Certains gouvernements – ceux de nations plus faibles en Europe, et les gouvernements des états et locaux aux Etats-Unis – ont en fait été forcés de sabrer dans leurs dépenses pour faire face à des rentrées en chute libre. Et les efforts bien modestes de gouvernements plus fort – oui, le plan de relance d’Obama y compris – ont, au mieux, à peine permis de contrebalancer cette austérité forcée.

    Nous avons donc des économies déprimées. Qu’est-ce que les décideurs politiques proposent de faire pour y remédier ? Moins que rien.

    La disparition du chômage du contenu des discours politiques de l’élite et son remplacement par la panique liée au déficit est vraiment remarquable. Ce n’est pas la réponse attendue par l’opinion publique. Dans un récent sondage mené pconjointement par CBS News et le New York Times, 53% de la population ont cité l’économie et le chômage comme étant les problèmes les plus importants auxquels nous sommes confrontés, contre seulement 7% ayant cité le déficit. Ce n’est pas non plus une réponse à la pression des marchés. Les taux d’intérêt des Etats-Unis demeurent proches de planchers historiques.

    Et pourtant, les conversations à Washington et Bruxelles ne font que tourner autour de réduction des dépenses (et peut-être des augmentations des impôts, oh, pardon, je voulais dire « révisions »). C’est évident lorsque l’on prend connaissance des diverses propositions qui circulent pour résoudre la crise du plafond de la dette ici. Et c’est tout aussi vrai et évident en Europe.

    Ce jeudi, les « chefs de gouvernements de la zone euro et les institutions européennes » – rien que ce verbiage en dit long sur la catastrophe qu’est devenue la gouvernance européenne – ont fait leur importante déclaration. Elle n’avait rien de rassurant.

    De un, il est difficile de croire que l’ingénirie fiscale à la mode Rube Goldberg [NdT : concevoir une machinerie complexe pour résoudre un problème alors que des situations simples existent] que propose cette déclaration peut réellement résoudre la crise grecque, et encore moins résoudre la crise européenne au sens large.

    Mais, même si elle y arrivait, que se passerait-il ensuite ? La déclaration appelle à ce que soient réalisées d’importantes réductions des déficits « dans tous les pays, excepté ceux qui bénéficient d’un programme de soutien » et ce « au plus tard pour 2013 ». Puisque les pays « bénéficiant d’un programme de soutien » sont forcés de suivre une cure d’austérité fiscale drastique, cela veut dire que cette déclaration n’est rien d’autre qu’un plan pour sabrer dans les dépenses partout en même temps dans toute l’Europe. Et rien dans les données européennes ne permet de penser que le secteur privé sera prêt à reprendre le flambeau [de la dépense] en moins de deux ans.

    Pour ceux qui connaissent l’histoire des années 1930, ceci a un aspect de déjà vu bien trop familier. Si une seule des négociations actuelles autour de la dette échoue, nous pourrions voir une répétition de l’effondrement bancaire mondial de 1931, celui-là, même qui a fait le « Grande » de la Grande Dépression. Mais, si les négociations réussissent, nous serons alors prêts à re-commettre la grande erreur de 1937 : un tournant prématuré vers une contraction fiscale(*) qui a fait dérailler le redressement de l’économie et a ainsi assuré que la Dépression durerait jusqu’à ce que la Seconde Guerre Mondiale fournisse finalement la relance dont l’économie avait besoin.

    Et vous ai-je dit que la Banque Centrale Européenne – heureusement, pas la Réserve Fédérale (FED) – semble déterminée à encore empirer la situation en relevant ses taux d’intérêt ?

    Une vieille citation, attribuée à une variété d’auteurs, me vient toujours à l’esprit lorsque j’observe la politique publique : « Tu ne te rends pas compte, mon fils, à quel point le monde est gouverné avec peu de sagesse. » A présent, ce manque de sagesse est étalé à la vue de tous, tandis que les élites politiques des deux côtés de l’Atlantique bousillent la réponse à la crise économique, en ignorant toutes les leçons de l’histoire. Et la Petite Dépression continue.

    (*) dans un billet sur son blog, Paul Krugman ajoute : donc, tout le monde va réduire les dépenses, et en même temps, tout le monde va « améliorer sa compétitivité. » Ainsi donc, pendant que les espagnols vont réduire leurs coûts du travail par rapport à l’Allemagne, l’Allemagne, elle, réduira aussi ses coûts du travail par rappor à l’Espagne. Nous allons tous progresser partout !

  43. La Grèce sauvée? Faut voir de quoi. L’oppression de l’austérité forcée par l’étranger va durer 30 ans au lieu de 3 puis 7 ans… Autant dire qu’elle vient de plonger dans la dépression pour deux générations pour permettre aux banques de continuer à distribuer de bons bonus et dividendes, les problèmes structurels grecs n’étant pas réglés, et sans doute pas près de l’être.

    Au moins une occupation militaire permet de désigner l’ennemi pour le combattre, là c’est plus difficile puisque ce sont les élus qui sont les oppresseurs.
    L’Irlande et le Portugal savent ce qui les attend, les espagnols peuvent déjà y penser.
    Il y a très peu de chance que le système prévu pour la Grèce fonctionne, les grecs vont chercher à éviter la pression en déstabilisant ou sabotant l’état, qui ne pourra jamais tout rembourser. Mais ça c’est pour plus tard, pour le moment les politiques qui ont entériné les décisions du lobby bancaire peuvent se féliciter d’avoir décidé d’une petite faillite aux frais du contribuable européen et marginalement des banques pour en éviter une grosse non-organisée qui aurait fait du tort aux banquiers.

    Il sera intéressant d’observer comment les grecs feront disparaitre leur État.
    Élections de leaders extrémistes anti-européens? Refus de payer les impôts et sabotage des institutions? Corruption massive et travail en noir? Manifs violentes et à répétition de chômeurs et laissés pour compte?
    On peut s’attendre à la fuite de beaucoup de réfugiés économiques grecs vers le reste de l’UE où la vie sera plus facile.

  44. http://plus.lefigaro.fr/article/laide-a-la-grece-va-couter-15-milliards-deuros-a-la-france-20110722-515635/commentaires

    jeanpierrecanot

    CAVALIERS ET FAUSSAIRES VONT SE FAIRE VOIR CHEZ LES GRECS !

    TIRANA Octobre 1991, la Banque Mondiale a décidé de financer un projet de remise en route de la banque agricole de développement de l’Albanie dans le cadre du redéploiement du secteur primaire après les périodes du communisme et de la dictature du sinistre Enver HODJA.

    L’expert ayant le projet en charge demande le bilan et le compte d’exploitation de cette Banque Agricole de Développement. Il lui faudra trois semaine pour obtenir un torchon manuscrit authentifié par de multiples tampons.

    Première question : « Le poste principal du passif est le capital, par qui est-il souscrit ? » « C’est l’État qui l’a entièrement souscrit. »

    Deuxième question : « Figure à l’actif un total de prêts consentis pour le même montant que la capital, à qui ont été consentis des crédits ? »
    « Á l’État pour la totalité ! »
    « Mais c’est impossible ! ». « Mais non ! Vous comprenez l’État n’ayant pas la moindre ressource il fallait bien lui faire un crédit pour souscrire le capital ! ».
    « Ah bon ! » Ces braves gens ont inventé le mouvement perpétuel… de l’argent.

    ASHGABAT Décembre 1999. L’Union Européenne a dépêché une mission pour définir les conditions dans lesquelles pourrait être financé l’élevage bovin au Turkménistan. Il s’agit d’un pays grand comme la France couvert à 90 % par le désert du Karakoum aussi aride voire plus que le Sahara, on y faisait traditionnellement du mouton.

    Question : « Monsieur le Directeur de la Banque centrale du Turkménistan pourriez vous me dire quelle est la structure de la ressource bancaire permettant de faire des crédits ? »
    « Mais oui : il s’agit pour 20 % des comptes de dépôts, pour 20% également des dépôts à terme jusqu’à deux ans, et pour les 60 % qui restent de la ressource du marché interbancaire ! »
    « Ah bon ! » Le brave homme a donc réussi à avoir le beurre et l’argent du beurre !

    ZONE EURO 2010 : La Grèce au bord de la faillite, endettée jusqu’au cou fait appel à l’aide internationale : zone euro, puis Fonds monétaire international – la banque de la misère, qui se veut banque du monde- on va lui prêter bien sûr, pour la zone euro au nom de la solidarité européenne, pour le Fonds monétaire au nom de la solidarité mondiale.

    Première question : « Où les prêteurs – c’est-à-dire les divers pays du monde qui alimentent en outre le Fonds monétaire – vont-ils prendre l’argent puisque eux-mêmes sont pour la plupart endettés presque jusqu’au cou ? ».
    « Mais ils vont emprunter les uns aux autres, – éventuellement à la Grèce – voire à des prêteurs sur gage pratiquant des taux usuraires. C’est bien ce qu’a fait la Grèce jusque là pour rembourser ses emprunts ? »

    Deuxième question : « Mais comment allez vous faire pour que de telles pratiques qui nous ont mené à la crise économique dont nous ne sommes qu’au tout début ne nous conduisent pas à une catastrophe financière mondiale ? »
    « Mais il suffit de mettre en place une bonne gouvernance financière mondiale et de trouver, notamment au travers du G20, la régulation de l’industrie de la finance ! ».

    Troisième question : « Vous voulez donc dire que la finance est une industrie comme les autres, alors que tant de braves gens ignares pensent qu’elle ne devrait qu’être et rester l’outil permettant de valoriser à leur juste prix les actes économiques conduisant à la création monétaire, et qui sont en priorité : la production agricole qui assure notre nourriture, la santé et l’éducation ? Les galions chargés d’or en provenance du nouveau monde n’ont-ils pas conduit à la ruine ceux qui prétendaient nourrir les populations avec cet or ? »
    « Mais vous n’avez rien compris ! Seuls les nouveaux produits financiers permettront à l’argent de produire de l’argent. Ceux qui détiendront cet argent trouveront toujours des imbéciles pour satisfaire tous leurs besoins, ces imbéciles ne subsistant que par les miettes et déchets dont ne voudront pas les nantis. Il suffit simplement de bien réguler le système pour que la machine infernale de production de l’argent par l’argent ne tombe pas en panne !».

    Quatrième question : « La France va prêter à la Grèce au taux de 5% en empruntant elle-même à 2,21%. Est-ce au nom de la solidarité européenne qu’elle réalise un bénéfice de 2,89 % soit une marge bénéficiaire de 57,80% ?
    Cela ne s’inscrit-il pas plutôt dans la démarche de solidarité et d’aide au développement bien comprise qui faisait dire il n’y a guère à notre Secrétaire d’État à la coopération : “Ne pas avoir peur de dire aux Africains qu’on veut bien les aider, mais qu’on veut aussi que cela nous rapporte…/… ” ? ».
    « Vous ne comprenez décidemment rien ! C’est le même qui disait peu après : il suffit de créer un loto pour financer l’aide publique au développement ! »

    « Ah bon ! ». C’est donc le mouvement perpétuel du beurre et de l’argent du beurre !

    Juillet 2011

    La Grèce étant au bord de la faillite, elle risque d’entrainer l’euro et l’Europe dans sa chute, les financements innovants consistant à rebattre une monnaie déjà battue, n’ont pas marché c’était trop gros ! On va donc allonger les durées de remboursement – ce qui reporte le percement de l’abcès ou l’amputation à bien plus tard – et sans doute prêter à la Grèce pour qu’elle rembourse ses prêts.
    On va augmenter les moyens du fonds européen, en faisant cracher au bassinet ou en empruntant bien sûr, à qui ? mais à ceux qui sont déjà endettés jusqu’au cou !

    Et miracle ! ce fonds, qui n’est surtout pas alimenté par une activité économique génératrice de monnaie honnête, va permettre de racheter la dette grecque avec bien entendu unes sérieuse décote.
    Dans cette politique de l’autruche personne ne veut regarder en face ce qui se passerait si l’on avait le courage d’arrêter les processus de cavalerie bancaire et d’émission de fausse monnaie, il faudrait certes pour cela que soit respecté le principe biblique «À la sueur de ton front ton pain tu mangeras ».

    En attendant cavaliers et faussaires iront se faire voir chez les grecs !

    CQFD donc pour:
    Echange mauvais papier cul contre immeubles, terres, ressources naturelles et surtout fermage sur moyens de transports, de subsistances, de ressources numériques,droit intellectuels … au nom d’une bonne et saine gouvernance patrimoniale familiale….
    CQFD

    1. Games,

      C’est là que la généralisation de la reconnaissance de la dette odieuse ou, mieux, la nationalisation d’office vont se révéler les plus efficace.
      Un balancier stocke l’énergie dans son déséquilibre. Dans les DEUX sens.

  45. Comme le dit F. Lecler ils ont voulu mettre en place le « Mouvement Perpétuel » c’est à dire « contribuables européens » à vos portefeuilles. Pour les Français Fillion nous a déjà calculè la facture : 15 Milliards d’euros.

  46. Phase 1 : On met en jeu une nouvelle entité capable d’emprunter
    Phase 2 : On rachète avec décote les titres, c’est une première façon de répartir les pertes
    avec ceux qui peuvent les supporter notamment les banques privées.
    Le premier client sera sans doute la BCE qui semble avoir acquis ces titres sans décote
    Phase 3 : Lorsque les garanties des états seront appelées même pour une petite part, on mettra en place le premier impôt européen.
    Tout vient à point à qui sait attendre.

    Les grincheux pourront toujours venir vérifier si l’effort a été équitablement réparti.

    1. Pourtant le droit Français autorise l’insurrection…
      En principe.
      Y’aurait-il des procès, en cas d’insurrection ? On verrait là le vrai visage de « nos gouvernements »/ »démocraties » !

      1. Tiens voilà le droit à l’insurrection.
        Il faut savoir terminer une grève, une guerre, une révolution…..y aurait il même une peine de vie ?

  47. La Grèce , peuple qui se balance au bout d’une corde ; et les vautours obèses qui plânent et viennent prendre leur part de la carcasse.

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